sábado, 7 de junio de 2008

A mi madre

A mi madre, que es un relámpago en el ojo de una mariposa. Que es una joven audaz en un trapezio gigante. Para que tenga ánimos cuando acucien las lenguas bífidas de los envidiosos bañados de sol y arena (ella lo comprenderá) para que no se convierta en Gregorio Samsa. Y siga cantando la cucachara. Para que siga siendo Sherezade mil y una noche más contandome cuentos sobre alejandrías olvidadas, para que recuerde siempre quien es, la hija de luna llena, y nadie más.

No olvides nunca quien eres. Eres la hija del viento. Y de nadie más.
Te quiero.

1 comentario:

Anónimo dijo...

À ma mère, qui est un éclair dans l´oeil d´un papillon. Qui est une jeune audacieuse sur un trapéze géant. Pour lui donner du courage, quand les langues bifides des jaloux baignés par le soleil et le sable (elle comprendra), l´harcèlent, pour qu´elle ne devienne pas Gregoire Samsa. Et qu´elle continue de chanter "la cucaracha". Pour qu´elle soit toujours la Sherazade mille et une nuit de plus, en me racontant des histoires sur les Alexandries oublieés, pour qu´elle se rappelle toujours, qu´elle est la fille de la pleine lune.
N´oublie jamais qui tu es.
Tu es la fille du vent. Et de personne d´autre.

(C´est tellement beau, que j´ai voulu le traduire, pour que ton père puisse le lire lorsqu´il arrivera. Je t´aime à la folie. Maman.)